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22

Oct. 2023

Saint-Martin-de-Londres

Église romane Saint-Martin

dimanche 22 octobre 2023 17h00 

La Guilde des mercenaires – Adrien Mabire, direction

Riposta, canti mercenarii

Monteverdi, Gabrieli, Grandi, Donati…

Violaine Le Chenadec, voix

Manon Papasergio, harpe & viole

Laurent Le Chenadec, basson

Yoann Moulin, clavecin

Adrien Mabire, cornets & direction

 

La Guilde des Mercenaires est un ensemble de musique ancienne constitué de plusieurs artistes réunis autour du cornettiste Adrien Mabire.

L’ensemble prend le nom de « Guilde », terme qui désigne originellement des organisations de solidarité regroupant des hommes ayant des intérêts communs, pour définir ces musiciens de plusieurs horizons mettant en commun leurs connaissances en vue de jouer la musique des XVIe et XVIIe siècles.

Ayant la volonté de faire sonner au maximum de leurs possibilités les « hauts instruments », La Guilde des Mercenaires est composée de chanteurs à la voix timbrée et aux instrumentistes vaillants. L’ensemble s’attache à jouer la musique ancienne dans un résultat emballé et virtuose, entretenant l’héritage légué par les musiciens de l’époque du Seicento, tout en prenant en compte les spécificités de notre temps.

Ses enregistrements ont été salués par la critique au niveau international.

Basée en Bretagne, et faisant appel aux artistes de toute l’Europe, La Guilde est constituée de musiciens formés dans les plus grandes écoles. Par la personnalité des artistes qui la composent, elle s’impose dans le paysage de la musique ancienne comme un ensemble dynamique.

 

 

« Les Vénitiens sont nés libres et ne sont tenus de rendre des comptes à personne sinon à Dieu, seul supérieur au Doge en ce qui concerne les affaires. » En cette réponse apportée au pape Paul V en 1605, la République demeure conforme à la tradition politique de séparation des pouvoirs. À Venise, les religieux n’ont aucun pouvoir politique et peuvent être jugés par un tribunal civil s’ils enfreignent les lois de la République.

Officiellement, les Vénitiens ne peuvent plus dire la messe ni donner les sacrements sur tout leur territoire. Le Doge, Leonardo Dona, et le Sénat, profondément religieux mais connaissant leur devoir, interdiront purement et simplement la publication de l’interdit papal.

Les Vénitiens continuent donc leur pratique du culte en y associant comme toujours un volet artistique incroyable, le plus grand d’Europe à ce moment-là.

Comble de l’histoire, en 1610, Claudio Monteverdi, officiant alors pour le duché de Mantoue, dédie son œuvre sacrée la plus importante : Vespro della Beata Vergine, au pape Paul V. Ce même Monteverdi deviendra en 1613 maestro da capella, plus haut poste pour un musicien de l’époque, pour la basilique San Marco, à Venise…

C’est dans ce contexte de guerre politique et artistique que s’inscrit le programme de « Riposta, canti mercenarii ».

La musique du Seicento démarre dans une tradition (prima pratica) de polyphonie.

À partir des pièces vocales connues sont ajoutés des ornements et diminutions rythmiques afin de créer une nouvelle forme musicale : la sonate, avant qu’elle en porte le nom.

Avec la seconda pratica (développée par Claudio Monteverdi particulièrement) apparaît une nouvelle manière d’écrire de la musique. Les instruments prennent leur indépendance de la voix, et celle-ci se retrouve mise en valeur par l’écriture en mélodie accompagnée par un continuo.

Dans cette ambivalence sacro-profane, tant critiquée par le pouvoir ecclésiastique de Rome, on y chante (canzons), on y sonne (sonates), en recherche de la symbiose au cœur de cette période de riposte.

Église romane Saint-Martin

Cet édifice roman date du début du XIIe siècle. Il présente la disposition assez rare de transepts arrondis. À la croisée s’élève une coupole sur pendentifs, accusée à l’extérieur et surmontée d’un lanternon. L’extérieur présente des arcatures et une frise en dents de scie fréquentes à cette époque en Languedoc, ainsi que des bandes verticales méplates qui font penser à l’architecture lombarde.

 

L’édifice a connu plusieurs adjonctions au cours des siècles : le clocheton actuel, qui surmonte la coupole, date du XVIIIe siècle. Par ailleurs, au XIXe siècle, la nef fut prolongée d’une travée à l’ouest, et une chapelle fut greffée au nord de la nef.

 

L’église a été classée monument historique en 1900, et restaurée en 1932.

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