22
Oct. 2021
Ganges
Grand temple
vendredi 22 octobre 2021 | 20h30
Ensemble Arianna – Marie-Paule Nounou, direction
L’art de la musique baroque française
Charpentier, Marais, Rameau, etc.
Marie-Paule Nounou / direction
Fondé en 2000 autour de la claveciniste Marie-Paule Nounou, l’Ensemble Arianna présente des œuvres à découvrir du patrimoine européen des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que certains chefs-d’œuvre du répertoire. Il réunit exclusivement des musiciens spécialisés utilisant d’authentiques instruments anciens ou copies d’anciens.
Apprécié pour la qualité du travail de fond et l’enthousiasme de ses musiciens, il s’est produit dans plusieurs festivals français, ainsi qu’à l’Opéra de Montpellier. De deux à trois musiciens pour la sonate, six à huit pour les cantates avec soliste, jusqu’à un double orchestre pour la Passion selon saint Matthieu de Bach, il accompagne des solistes comme Gilles Ragon, Jean-Louis Georgel, Isabelle Desrochers, Jean-Claude Sarragosse, Stéphanie Révidat…
Une heureuse complicité s’est établie avec le contre-ténor Robert Expert, couronnée par un enregistrement d’œuvres de Vivaldi et Haendel aux éditions Arion, récompensé par le prix Monteverdi (meilleur enregistrement de musique vocale baroque) de l’Académie du disque lyrique en 2006.
Dans sa programmation, l’ensemble invite aussi à la découverte de jeunes solistes et de nouveaux talents, et s’attache particulièrement à la mise en valeur du patrimoine architectural et historique, tant sur le plan du choix des œuvres que sur celui des lieux de concerts. Son travail pédagogique l’amène à s’intéresser à la formation des jeunes chanteurs au travers d’Ars Vocalis, pôle d’art vocal qui vise à accompagner les futurs professionnels, à soutenir les amateurs et à insérer les jeunes étudiants diplômés.
Ce programme préfigure la création d’un spectacle autour de l’histoire d’Orphée, conçu et imaginé par David Tricou et mis en scène par Valentine Martinez autour d’œuvres de musique baroque française. Celle-ci, concentrée à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, se développe autour de trois lieux : la cour, le théâtre et les salons. Tous les musiciens d’alors, s’ils veulent être joués, entendus et reconnus, composent pour l’une ou plusieurs de ces institutions.
Grand temple
Au début du XVIIe siècle, Ganges avait déjà bâti un temple, mais qui fut détruit en 1842 car devenu trop petit, pour être remplacé par le véritable monument que la riche communauté protestante appelle de ses vœux. Pierre‑Charles Abric, architecte départemental de l’Hérault, est chargé du projet, et les travaux sont terminés en 1851.
Ce grand monument (30 mètres de largeur totale) pouvant accueillir plus de 600 fidèles est d’un style néoroman très sobre et dépouillé. Le décor est réduit aux chapiteaux sculptés des colonnes. Son plan est particulièrement intéressant : il est centré sur un espace entouré d’une galerie à colonnade sous une coupole, et il offre la particularité d’être conçu sur le module du chiffre sept, ce qui est particulièrement rare et original.
Faisant écho au beffroi municipal à campanile tout proche, la tour-clocher à pans coupés sur base carrée se signale dans le paysage urbain par sa silhouette et sa hauteur exceptionnelle de 30 mètres.
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