David Plantier, violon

Annabelle Luis, violoncelle

Violaine Cochard, clavecin

Le violoniste David Plantier fonde Les Plaisirs du Parnasse en 2004. Composé de virtuoses de renommée internationale, l’ensemble fait redécouvrir au public des compositeurs méconnus et passionnants dans des programmes de récital et de musique de chambre. Son interprétation allie le respect des sources, une maîtrise technique sans faille, et un grand plaisir du jeu musical. Son premier projet concret a été l’enregistrement en première mondiale des sonates pour violon de J. P. von Westhoff pour Zig Zag Territoires, un disque accueilli unanimement par la critique européenne et couronné de nombreux prix. Suivront deux enregistrements pour ce label : Hortulus Chelicus de J. J.  Walther et Fidicinium sacro-profanum de H. Biber. Le dernier programme, « Violino vs Violoncello – Il duello amoroso », propose un voyage inattendu dans le répertoire baroque instrumental sous la forme d’une joute entre le violoncelle, qui s’émancipe de son rôle d’accompagnement, et le violon.

Violaine Cochard commence le clavecin à 8 ans au Conservatoire d’Angers, puis étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et se perfectionne avec Pierre Hantaï. Elle crée avec Héloïse et Ophélie Gaillard l’ensemble Amarillis qui remporte plusieurs concours internationaux. Sa passion pour la voix la positionne parmi les chefs de chant les plus sollicités en Europe, et elle occupe une place centrale dans plusieurs ensembles baroques. Outre ses enregistrements au sein de ces ensembles, elle a gravé en solo deux doubles disques consacrés à F. Couperin, un florilège d’œuvres de J. S. Bach remarqué par la critique, ainsi qu’un récital de musique française consacré à Duphly et ses contemporains. Cette pédagogue reconnue qui a enseigné au Conservatoire de Montpellier donne régulièrement des master classes.

Les Plaisirs du Parnasse en concert à Fribourg (Suisse)

Le Lyonnais Jean-Marie Leclair donne au violon français ses lettres de noblesse après avoir séjourné à Turin où il assimile le style italien. Il allie dès lors l’élégance française, la fougue italienne et la rigueur contrapuntique allemande. David Plantier explore le génie de ce compositeur trop peu joué, et le confronte à ses illustres rivaux.