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19

Oct. 2024

Saint-Jean-de-Buèges

Église romane de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

samedi 19 octobre 2024 17h00 

Mónica Pustilnik, Lisandro Abadie

Mad Songs

Dowland, Purcell, Eccles, Finger…

Mónica Pustilnik / archiluth

Lisandro Abadie / chant

 

Lisandro Abadie a commencé ses études de chant en Argentine avant de les poursuivre à la Schola Cantorum de Bâle et à la Musikhochschule de Lucerne. Il chante sous la direction de chefs prestigieux, et il se produit avec de nombreux ensembles. Il collabore avec la luthiste Mónica Pustilnik et avec le pianiste et compositeur Paul Suits. Il est régulièrement invité à plusieurs festivals. Dans le domaine de l’opéra, son répertoire s’étend de Monteverdi à la création contemporaine en passant par Haendel ou encore Viktor Ullmann. Il recherche et publie sur l’histoire du chant et des techniques vocales, et il développe une intense activité pédagogique par le biais de master classes. Depuis 2019, il enseigne à la Schola Cantorum de Bâle. Au printemps 2024, il s’est produit à l’Opéra de Paris et au Teatro Real de Madrid dans Médée de Charpentier, et en décembre, il chantera dans Les Fêtes d’Hébé de Rameau à l’Opéra-Comique sous la direction de William Christie.

 

 

Mónica Pustilnik a étudié la guitare et le piano en Argentine, puis a complété sa formation à la Schola Cantorum de Bâle sous la direction d’Hopkinson Smith, avec qui elle se spécialise dans le répertoire de musique baroque et de la Renaissance pour le luth. Elle travaille avec toute la gamme d’instruments historiques à cordes pincées, du luth et de l’archiluth à la guitare baroque et la viola da mano en passant par le théorbe. Très active en tant que soliste, en musique de chambre et dans des productions d’opéra, elle se produit régulièrement dans des salles prestigieuses, et elle enregistre avec des orchestres renommés. Depuis septembre 2017, elle est professeure de luth à la Haute École de musique de Genève, ainsi qu’au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. En 2021, elle est nommée directrice artistique de l’Association des concerts de musique ancienne à Genève.

 

 

L’amour fou, la maladie d’amour et l’amour malade n’ont cessé de fasciner le public du XVIIe siècle. En particulier en Angleterre, de nombreuses pièces de théâtre et de musique mettaient en scène les états d’esprit des victimes des passions qui mènent à la folie. Il s’agit souvent d’amour non partagé. Le Bethlem Royal Hospital, premier hôpital dédié aux maladies mentales depuis le XVIe siècle, communément appelé « Bedlam », est le lieu emblématique que la société anglaise associe à la folie, comme dans le cas du très célèbre personnage de Tom of Bedlam, que Shakespeare avait créé dans son Roi Lear.

Une « cohorte de fous » inspirée de figures littéraires ou de la vie quotidienne hante les compositions de Purcell et ses contemporains. Ce récital explore en même temps l’arrivée des femmes à la scène à Londres pendant la Restauration. Cet enrichissement dramatique et musical a sans doute inspiré la créativité de beaucoup de poètes et compositeurs pour la création d’un style d’expression qui touchera aussi les personnages masculins, perpétuant la fascination du public pour le Don Quichotte et le Cardenio de Cervantès, l’Ophélie et le Tom shakespeariens, Mad Maudlin, Bess of Bedlam et tant d’autres.

     

Église romane de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

L’église est mentionnée dès le XIe siècle et date sans doute de cette période comprise entre 1080 et 1102, époque où elle est rattachée au chapitre cathédral de Maguelone. Les parties romanes primitives se composent d’un calcaire gris d’origine inconnue. Un changement complet de matériau et d’appareil indique une réfection importante de l’abside (tuf jaune vacuolaire), reprise consécutive à la destruction partielle du chœur, sans doute par les protestants, au cours du XVIIe siècle ou en 1703 lors de l’incursion des camisards de Cavalier. La même pierre a été utilisée pour le décor latéral de la travée de fond de la nef, indiquant un prolongement tardif de cette bande lombarde mais non du mur lui-même, qui est en pierre grise. Les agrandissements du XVIIe ou du XVIIIe siècle (collatéraux, sacristie, deux clochers) ont modifié le volume originel. Le plan primitif se réduisait à une nef de trois travées égales et d’une travée de chœur plus étroite, terminée par une abside semi-circulaire.

Cette église se rattache au groupe d’églises ou de chapelles des vallées de la Buèges et de l’Hérault au niveau du Causse-de-la-Selle, caractéristique de la conservation des formules du premier art roman.

Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.

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