Stéphanie de Failly, Amandine Solano, Ellie Nimeroski / violons

Margaux Blanchard / basse de viole

Brice Sailly / clavecin

Formation à géométrie variable, l’ensemble Clematis réunit autour de sa fondatrice, la violoniste Stéphanie de Failly, des musiciens choisis en fonction des projets musicaux. Tous sont actifs au sein des meilleures formations baroques du moment. L’un des centres d’intérêt de Clematis, outre la musique instrumentale italienne du XVII^e siècle, est le répertoire religieux et instrumental allemand du début de XVII^e siècle aux premières compositions de Johann Sebastian Bach. En 2024, dans le cadre des célébrations du 400^e anniversaire de la naissance de David Pohle, l’enregistrement de l’intégrale de son œuvre instrumentale a été édité. Clematis est en résidence au Grand-Manège de Namur et bénéficie d’un contrat de création avec la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Détentrice d’un bachelor de violon moderne et d’un master de violon baroque, Amandine Solano collabore avec de nombreux ensembles, et est également membre fondateur de l’ensemble Le Petit Trianon.

Violoniste et altiste, Ellie Nimeroski est chercheuse doctorante à l’Institut Orpheus. Elle joue avec l’orchestre B’Rock, ainsi qu’avec l’ensemble Danguy.

La violiste Margaux Blanchard se produit en tant que soliste et sous la direction de chefs prestigieux lors de nombreux festivals et dans de grandes maisons d’opéra en France et à l’international. Elle a créé l’ensemble Les Ombres avec Sylvain Sartre en 2006.

Continuiste recherché, Brice Sailly collabore avec de nombreux ensembles. Il se produit aussi en soliste et en récital, et il enseigne au Conservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison.

De nos jours, on considère que le Consort of viols est l’ensemble emblématique de la musique anglaise. Certes, son usage s’est prolongé jusqu’au milieu du XVII^e siècle, mais cette vision actuelle de la vie musicale anglaise a éclipsé l’importance que le violon y a joué à cette période. Rien de surprenant à cela alors que l’on sait le rôle important de nombreux musiciens italiens tant à la cour que dans les autres centres musicaux.

C’est un répertoire très varié, de fantaisies, de sonates ou de danses, qui a été écrit en Angleterre pour des ensembles de violons, la formule la plus typique étant celle qui réunissait trois violons et une basse continue.

Ce genre s’impose dès le règne de Jacques I^er (1603-1625) avec des compositions de John Dowland et Thomas Simpson. Si l’influence italienne et le rôle du violon s’amplifient sous le règne de Charles I^er (1625-1649), lors de la restauration, sous le règne de Charles II (1660-1685), cette suprématie de l’instrument italien est encore plus flagrante, trouvant, après les œuvres de compositeurs comme Jenkins ou Matteis, une véritable apothéose avec Henry Purcell.

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