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18

Oct. 2025

Saint-Jean-de-Buèges

Église romane de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

samedi 18 octobre 2025 17h00 

Les Ombres & Fiona McGown

Folk Songs

 

Les Ombres

Margaux Blanchard, viole de gambe

Sylvain Sartre, flûte traversière

 

Fiona McGown, mezzo-soprano

 

De la complicité de Margaux Blanchard et Sylvain Sartre à la Schola Cantorum de Bâle naît le projet des Ombres. Deux timbres, deux personnalités, une même curiosité pour les répertoires oubliés. La double direction paritaire de l’ensemble reflète sa quête de diversité, de renouveau et de modernité. Intergénérationnel et engagé, le projet des Ombres se développe, de la musique de chambre à l’opéra en passant par le théâtre jeune public, dans une quête d’excellence et le respect de valeurs éthiques chères à ses fondateurs. Soucieux de sa relation avec le public, l’ensemble place l’émotion au cœur de ses propositions. L’énergie du geste, le souffle du dialogue, le travail de la lumière, les choix des répertoires et du rythme : la poésie de la performance façonne un programme dont l’harmonie et l’architecture doivent émouvoir le spectateur. Cette approche humaine, sensorielle et pluridisciplinaire du répertoire ancien révèle les échos de notre présent avec le passé. En le mettant sur scène en musiques et en images, Les Ombres inscrivent le baroque dans le monde contemporain et font résonner les grands enjeux de notre époque à la lumière des siècles passés. Les couleurs, les atmosphères, la poésie, l’harmonie qui se dégagent de leurs créations accompagnent le spectateur dans la découverte d’un répertoire méconnu et l’invitent à contempler cette bouleversante concordance des temps. Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Marie Perbost, Eléonore Pancrazi, Judith van Wanroij, Chantal Santon, Emmanuelle de Negri, Joao Fernandes, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Opéra Royal de Versailles, Folle Journée, Opéra National de Montpellier, Grange de Meslay, Auditorium du Louvre, Grange au Lac d’Évian, Festival d’Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Bergamo, Tokyo…). Leurs disques sont salués par la critique : 4T TTTT Télérama, Diapason d’or de l’année, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France Musique, Supersonic Pizzicatto…

 

L’ensemble bénéficie du soutien de la DRAC, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, et de Montpellier Méditerranée Métropole. Les Ombres sont « artistes associés » à la Fondation-Singer Polignac et en résidence aux Nuits musicales d’Uzès. L’ensemble est membre de la FEVIS et de PROFEDIM.

 

La mezzo-soprano Fiona McGown commence le chant à l’âge de 12 ans au sein du chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Elle suit la formation de la Maîtrise de Radio France et obtient une licence de lettres et arts à Paris VII. Elle est diplômée de l’École de musique de Leipzig et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. À l’opéra, elle interprète les rôles de Dorabella dans Cosi fan Tutte et de Cherubino dans Les Noces de Figaro de Mozart, Cybèle dans Atys de Lully, Diane et Oenone dans Hippolyte et Aricie de Rameau, et Orphée dans Orphée et Eurydice de Gluck. On peut aussi l’entendre dans Le Nain de Zemlinsky, Pierrot Lunaire de Schoenberg, Pulcinella de Stravinski, ou lors d’un concert en hommage à Leonard Bernstein avec l’Orchestre de Paris. Elle se produit sur de nombreuses scènes lyriques en France et à l’étranger. Elle chante sous la direction de Leonardo García Alarcón, Alexis Kossenko, Raphaël Pichon…, et elle collabore avec les metteurs en scène Katie Mitchell (Trauernacht), Jean-Yves Ruf (La Finta Pazza), Jean Bellorini (Erismena), Dominique Pitoiset (Cosi fan tutte) et Romeo Castellucci (Requiem de Mozart). Passionnée par la musique de chambre, elle se produit régulièrement en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid, et elle est régulièrement invitée dans de nombreux festivals dédiés. Dédicataire et créatrice de plusieurs pièces de la compositrice Camille Pépin, elle chante Chamber Music dans un disque salué par la critique : fff Télérama, Choc Classica, Choix de France Musique.

Lors de la saison 2024/2025, elle chante Lisette dans Les Folies amoureuses de Castil-Blaze à l’Opéra d’Avignon. On peut aussi l’entendre notamment à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra de Lille, ainsi qu’en tournée en Europe (Genève, Bruxelles, Londres…).

 

« Voix intime pour la chambre et puissante pour l’expression du sentiment, beau timbre riche et fruité, éclatant de lumière dans les aigus… » (Classique News)

 

 

Qu’est-ce qui nous fait vibrer depuis la nuit des temps si ce n’est raconter des histoires en musique ?

Traversant les âges, les timbres de la viole de gambe de Margaux Blanchard et de la flûte traversière en bois de Sylvain Sartre, associés au mezzo expressif et mystérieux de Fiona McGown, raniment dans notre mémoire collective les mélodies populaires, racines de notre nature humaine.

En revenant aux origines même de la chanson, Les Ombres capturent chez Haydn, Berio, Ravel, Monteverdi, Purcell, Rameau ou Britten ces instants suspendus, où la musique, tel un terreau universel, assemble avec justesse la beauté façonnée et la grâce originelle.

Ce lieu de tous les possibles, où les langages et les styles se croisent et se fondent, Les Ombres le partagent avec tous, et par leur son, nous relient à la source même de nos émotions.

 

Église romane de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

L’église est mentionnée dès le XIe siècle et date sans doute de cette période comprise entre 1080 et 1102, époque où elle est rattachée au chapitre cathédral de Maguelone. Les parties romanes primitives se composent d’un calcaire gris d’origine inconnue. Un changement complet de matériau et d’appareil indique une réfection importante de l’abside (tuf jaune vacuolaire), reprise consécutive à la destruction partielle du chœur, sans doute par les protestants, au cours du XVIIe siècle ou en 1703 lors de l’incursion des camisards de Cavalier. La même pierre a été utilisée pour le décor latéral de la travée de fond de la nef, indiquant un prolongement tardif de cette bande lombarde mais non du mur lui-même, qui est en pierre grise. Les agrandissements du XVIIe ou du XVIIIe siècle (collatéraux, sacristie, deux clochers) ont modifié le volume originel. Le plan primitif se réduisait à une nef de trois travées égales et d’une travée de chœur plus étroite, terminée par une abside semi-circulaire.

 

Cette église se rattache au groupe d’églises ou de chapelles des vallées de la Buèges et de l’Hérault au niveau du Causse-de-la-Selle, caractéristique de la conservation des formules du premier art roman.

 

Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.

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